Coupons les cheveux en quatre

Je suis dans les écrits du sergent Bourgogne et une phrase m'interpelle : s'il parle du barbier de la compagnie qui est l'époux de la cantinière, au moment de préparer son "bal" à Moscou il fait appel au "perruquier de la compagnie".
Il s'agit effectivement de poudrer avec les moyens du bord deux Russes déguisées en marquises.

On conçoit que le barbier opérait également comme coiffeur de ces Messieurs. Mais est-ce le même compère qui est qualifié de "perruquier", alors qu'ensuite on parle à plusieurs reprises du barbier ? Je dirais que non, car la cantinière à participé au "bal" et qu'ensuite Bourgogne a dû la tirer des pattes d'un sergent de piquet de police. Si le mari-barbier avait été le perruquier, ayant participé aux préparatifs de la fête, il serait ensuite resté sur place avec sa femme et Bourgogne n'aurait pas eu besoin d'intervenir.

Il est facile d'imaginer que le militaire se faisant tout beau ne pouvait pas natter seul ses cheveux, ni les poudrer. L'aide d'un camarade était nécessaire. Mais si le "perruquier" devait s'occuper de ses 140 camarades, la journée n'aurait pas suffi pour pomponner la compagnie avant la revue.

Alors, ces Messieurs mettaient-ils une moumoute ?

Oui pour ceux dont la pauvreté du systeme pileux ne permet pas de nouer les cheveux en catogant.
Les "artistes" perruquier devait surement appartenir aux ouvriers et il n'est pas impossible que ce soit aussi le barbier, ce qui devait permettre le prelevement de matiere pour la confection de postiches.