Fusiliers-Grenadiers
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Fusiliers-Grenadiers
Bodelin : (Pierre), né le 9 juin 1764 à Moulins, entre dans l’armée en 1782, à l’age de 18 ans. Caporal en 1791, sergent en 1793. 1794 Sous lieutenant, à 30 ans, blessé en mai, passe lieutenant la même année. Campagne d’Egypte en 1798, blessé le 24 juillet 1799 lors de la victoire de Bonaparte à Aboukir. Blessé de nouveau à Canope lors de la défaite du général Menou le 21 mars 1801. Chevalier de la Légion d’honneur le 14 juin 1804. Campagne contre l’Autriche, la Prusse et la Pologne en 1805-1807. Campagne d’Espagne en 1808, y obtient une rente de 2 000 francs par an, Chevalier de l’Empire le 20 août 1808, officier de la Légion d’honneur le 16 novembre 1808. Major colonel du régiment des Fusiliers-Grenadiers le 9 juillet 1809. Baron d’Empire le 11 juin 1810. Fait la campagne de Russie. Général de brigade le 13 avril 1813, quitte le régiment des Fusiliers-Grenadiers et est admis à la retraite à ce grade, à l’age de 49 ans. Il meurt à Versailles le 13 janvier 1828.
Friederichs : (Jean-Parfait), né le 11 juin 1773 à Montmartre, soldat au régiment de Monsieur en 1789. Capitaine en 1792, lieutenant colonel en 1793. Démissionne de l’armée en 1796. Il reprend du service dans l’armée en 1799, passe à l’Armée du Rhin, puis à l’Armée de Batavie, est blessé le 18 décembre 1800. Chevalier de la Légion d’honneur le 14 juin 1804. Il passe chef de bataillon aux Grenadiers à pied de la Garde Impériale en août 1805, major le 1 mai 1806, au régiment des vélites de la Garde. Colonel major le 1er janvier 1807, au régiment de Fusiliers-Grenadiers, à l’âge de 34 ans. Baron d’Empire le 2 février 1809, colonel le 1er juin 1809, au Fusiliers-grenadiers. Commandeur de la Légion d’honneur le 5 juin 1809, il quitte le régiment de Fusiliers-Grenadiers le 2 juillet 1809. Général de brigade à cette même date, à 36 ans, dans la division Legrand. En 1812, il prend le commandement de la 2e brigade (85e de Ligne, 4 039 h), 4e division (1er Corps du maréchal Marmont). Général de division le 23 septembre 1812 à Moscou. Campagne de 1813, il commande la 22e division (6e Corps, Marmont). Blessé le 18 octobre 1813 à Möckern, pendant la bataille de Leipzig. Meurt après l’amputation de sa cuisse gauche le 20 octobre 1813, âgé de 40 ans.
« Selon le général Marbot : c’était le plus bel homme de l’armée, être soldat est sa vie, il ne connaît que cela, ans toute son inflexibilité. Véritable père du régiment des Fusiliers et Grenadiers, il le forme à son image, droit. Seul défaut, il ne ménage pas ses grognards dans les batailles, et les pertes sont importantes sous son commandement. Il payera d’ailleurs cette fougue de sa vie, alors qu’il était devenu un brillant et remarqué général. »
Mouton : (Georges), né le 21 février 1770 à Phalsbourg, élu lieutenant par les volontaires de la Meurthe, capitaine dès novembre 1792, aide de camp du général Meynier un an plus tard, Mouton quitte l’armée du Rhin en 1795 pour l’Italie et y sert à l’état-major de Joubert. Il se distingue au siège de Gênes mais n’est promu colonel qu’en 1803. Général de brigade début 1805, et aide de camp de Napoléon, il fait avec lui les campagnes de 1805-1807, est grièvement blessé à Friedland. Général de division peu après, il part pour l’Espagne, où il se distingue à Médina del Rio Seco (14 juillet 1808). Rappelé en novembre par l’Empereur, il reprend auprès de lui ses fonctions d’aide de camp et le suit dans la campagne contre l’Autriche, accomplit un fait d’armes à Landshut (21 avril) en franchissant le pont en flammes à la tête de ses Grenadiers, charge à la baïonnette et reprend Essling avec les Fusiliers-Grenadiers de la Garde (22 mai 1809), couvre la retraite sur l’Île Lobau et a la main traversée par une balle. Comte de Lobau une semaine plus tard, il est à Wagram. Il suit l’Empereur en Russie et revient avec lui à Paris. Aide major général de la Garde en juillet 1813, il est fait prisonnier à la capitulation de Dresde (11 novembre 1813). Rallié à Napoléon durant les Cents-Jours il est à nouveau son aide de camp à Waterloo, couvrant la retraite de l’armée par une défense stoïque de Plancenoit. Il est capturé le 19 juin 1815, alors qu’il essaie de rallier les traînards.
Il sera fait maréchal par Louis-Philippe, le 30 juillet 1831 et pair de France le 27 juin 1833. Mouton était un général estimé pour son courage et sa bravoure.
Sources : Dictionnaire de la Grande Armée de Mr Alain Pigeard. Le dictionnaire Napoléon de
Mr Jean Tulard
Friederichs : (Jean-Parfait), né le 11 juin 1773 à Montmartre, soldat au régiment de Monsieur en 1789. Capitaine en 1792, lieutenant colonel en 1793. Démissionne de l’armée en 1796. Il reprend du service dans l’armée en 1799, passe à l’Armée du Rhin, puis à l’Armée de Batavie, est blessé le 18 décembre 1800. Chevalier de la Légion d’honneur le 14 juin 1804. Il passe chef de bataillon aux Grenadiers à pied de la Garde Impériale en août 1805, major le 1 mai 1806, au régiment des vélites de la Garde. Colonel major le 1er janvier 1807, au régiment de Fusiliers-Grenadiers, à l’âge de 34 ans. Baron d’Empire le 2 février 1809, colonel le 1er juin 1809, au Fusiliers-grenadiers. Commandeur de la Légion d’honneur le 5 juin 1809, il quitte le régiment de Fusiliers-Grenadiers le 2 juillet 1809. Général de brigade à cette même date, à 36 ans, dans la division Legrand. En 1812, il prend le commandement de la 2e brigade (85e de Ligne, 4 039 h), 4e division (1er Corps du maréchal Marmont). Général de division le 23 septembre 1812 à Moscou. Campagne de 1813, il commande la 22e division (6e Corps, Marmont). Blessé le 18 octobre 1813 à Möckern, pendant la bataille de Leipzig. Meurt après l’amputation de sa cuisse gauche le 20 octobre 1813, âgé de 40 ans.
« Selon le général Marbot : c’était le plus bel homme de l’armée, être soldat est sa vie, il ne connaît que cela, ans toute son inflexibilité. Véritable père du régiment des Fusiliers et Grenadiers, il le forme à son image, droit. Seul défaut, il ne ménage pas ses grognards dans les batailles, et les pertes sont importantes sous son commandement. Il payera d’ailleurs cette fougue de sa vie, alors qu’il était devenu un brillant et remarqué général. »
Mouton : (Georges), né le 21 février 1770 à Phalsbourg, élu lieutenant par les volontaires de la Meurthe, capitaine dès novembre 1792, aide de camp du général Meynier un an plus tard, Mouton quitte l’armée du Rhin en 1795 pour l’Italie et y sert à l’état-major de Joubert. Il se distingue au siège de Gênes mais n’est promu colonel qu’en 1803. Général de brigade début 1805, et aide de camp de Napoléon, il fait avec lui les campagnes de 1805-1807, est grièvement blessé à Friedland. Général de division peu après, il part pour l’Espagne, où il se distingue à Médina del Rio Seco (14 juillet 1808). Rappelé en novembre par l’Empereur, il reprend auprès de lui ses fonctions d’aide de camp et le suit dans la campagne contre l’Autriche, accomplit un fait d’armes à Landshut (21 avril) en franchissant le pont en flammes à la tête de ses Grenadiers, charge à la baïonnette et reprend Essling avec les Fusiliers-Grenadiers de la Garde (22 mai 1809), couvre la retraite sur l’Île Lobau et a la main traversée par une balle. Comte de Lobau une semaine plus tard, il est à Wagram. Il suit l’Empereur en Russie et revient avec lui à Paris. Aide major général de la Garde en juillet 1813, il est fait prisonnier à la capitulation de Dresde (11 novembre 1813). Rallié à Napoléon durant les Cents-Jours il est à nouveau son aide de camp à Waterloo, couvrant la retraite de l’armée par une défense stoïque de Plancenoit. Il est capturé le 19 juin 1815, alors qu’il essaie de rallier les traînards.
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