Les Cantinières (1)

par Invité Ven 24 Fév 2006 - 20:44

Les cantinières où les dessous de la gloire.

Des origines à la fin du 1er Empire.

La cantinière n’ira plus à la guerre ; elle qui ne se contentait pas de verser à boire aux soldats, mais qui était pour eux pendant la bataille, une vraie sœur de charité.

Nombre d’entre elles furent victimes de leur dévouement en secourant, en première ligne, leurs compagnons d’armes blessés. A cet humble héroïne qui sema sans compter, sur les champs de batailles, sa vaillance et sa charité, rendons ici un modeste hommage.

C’est à la naissance des armées régulières que l’on voit pour la première fois ceux que l’on appelle vivandiers. Destinés à nourrir les troupes durant les campagnes ces « marchands » suivent les armées, procurant à nos soldats, vivres, boissons et autres objets de première nécessité. On le distingue alors du cantinier qui reste au camp ou à la caserne. Le vivandier doit camper à la queue des troupes dans un lieu appelé « parc à vivres ».

Le commandement voit présence d’un œil soupçonneux, car l’ordonnance du 5 décembre 1590 spécifie qu’il est interdit aux vivandiers à la suite des armées de marché devant l’artillerie, de s’attribuer fourrage et provisions dans les localités traversées de faire bénéfices illicites sur la vente des alcools, vins et vivres, sous peine de punitions corporelles ou plus simplement de confiscation.

Bien que le vivandier ne soit pas militaire, une ordonnance de 1763 décide qu’il doit être enrôlé et que, sous peine de mort, il doit pouvoir présenter son certificat d’enrôlement à toutes requêtes. Cette même ordonnance fixe le nombre de vivandiers à :

- 4 par régiment de 10 compagnies ;
- 12 par régiment de 30 compagnies ;
- 1 par régiment de cavalerie.

Une autre ordonnance du 23 mars 1690 donne au vivandier de bataillon une charrette pourvu qu’il puisse l’atteler à quatre bons chevaux.

Vivandière d'un régiment d'infanterie de ligne de Leopold Beyer, Dresde, 1813. Femme, enfant, vivres et boissons sont transportés sur le dos d'un même cheval.
(Cliché et collection, musée de l'Armée à l'Empéri).

Sources : Texte de Luce Riès.

par Invité Ven 24 Fév 2006 - 23:20

Toujours là pour entretenir ce beau forum !

Il est vrai que les cantinières étaient bien courageuses !!

Nous avons la chance d'en avoir !

Et puis je garderai je crois toute ma vie le souvenir de cette cantinière qui m'apporta à boire à Austerlitz, on ne se connaissait pas, j'étais un peu paumé au milieu de tous ces non francophones (je me débrouille en anglais et allemand, mais bon, ça va deux minutes) et surtout bien crevé; et cette boisson merveilleuse (schnaps? et eau) qu'elle m'apporta si généreusement et avec un doux sourire me réchauffa véritablement le coeur avant de me lancer avec mes 1000 camarades dans la saute du lion !

Imaginons ce qu'elles devaient représenter pour nos ancêtres sur les vrais champs de bataille !

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La Flamme !

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Re: Les Cantinières (1)