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Soldats d’Heilsberg et de Friedland.

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Soldats d’Heilsberg et de Friedland. Empty Soldats d’Heilsberg et de Friedland.

Message par Invité Ven 12 Nov 2010 - 17:36

Voici quelques noms de personnes qui se sont distinguées lors de ces batailles. Vous comprendrez aisément, que mon choix ne sait porté que sur une infime partie des effectifs.

VIIIe Corps.


Wathiez (François-Isidore), chef d’escadron, aide de camp de Lasalle. Un des plus braves et des plus intelligents officiers de l’armée. Le 10 juin, à Heilsberg, il donna son cheval à son général qui venait d’être démonté ; il fut renversé dans la charge et combattit toute la journée la tête nue. Le 17 juin, en avant de Mülkauken, envoyé pour reconnaître un terrain sur lequel la division put se déployer, il fut entouré seul par quatre cosaques ; son cheval fut blessé d’une balle, il fut lui-même frappé de plusieurs coups de lance, renversa deux cosaques et sut en imposer assez aux autres pour continuer sa reconnaissance et revenir rendre compte. Proposition pour la croix d’officier par le général Lasalle, à Tilsit, le 6 juillet 1807. (Archives Nat. AF IV 1038.) Il devint plus tard général de division et grand officier de la Légion d’Honneur.

15e de ligne.

De tilsitt, le 23 juin, Mortier écrivait à Berthier : « Je ne puis assez vous faire l’éloge de la conduite distinguée qu’a tenue, dans la journée du 14, le 15e régiment de ligne qui, par la fermeté de sa contenance et son dévouement, a rendu nuls les efforts multipliés de l’ennemi. Trois sous-officiers qui ont successivement porté l’un (sic) de ses aigles (qui a été porté par un boulet) ont été tués ou blessés grièvement. L’adjudant-major Ara, qui s’en saisit le dernier, fut emporté par une décharge d’artillerie. 40 officiers, parmi lesquels on compte le colonel, et 912 sous-officiers et soldats de ce brave régiment ont été mis hors de combat. » (Archives adm. De la Guerre, Etat-major.)

Le Roy, sergent-major ; Lesaux, sergent de la 2e Cie de grenadiers. « Le sergent-major Le Roy, un des plus méritant du régiment, a resté sur le champ de bataille et a été pris par l’ennemi étant criblé de blessures ; a passé pour mort et vient de rentrer. Le sergent Lesaux, proposé par moi au dernier travail ; n’a pas été élu parce qu’il n’y avait que décorations d’accordées et que j’en ai proposé IX : il a arraché la mèche à un obus qui eut éclaté derrière sa compagnie, et à ses pieds, sans son courage et son sang-froid ; c’est un Breton qui a toujours montré de la solidité. J’ai l’honneur de proposer ces deux sous-officiers en remplacement de Combette, sergent-major, mort des suites de ses blessures avant qu’il ait pu avoir connaissance de sa nomination, et de Carville, grenadier, mort à l’hôpital de Berlin. » (Colonel Raynaud).

18e de ligne.

Vautré (Victor), chef de bataillon. A Heilsberg, il eut son cheval tué sous lui dans le carré et reçut deux blessures aux reins et à la jambe. Son bataillon de 900 hommes était réduit à 256. A onze heures du soir, il reçut l’ordre du grand-duc d’aller prendre possession du petit bois, d’en chasser les Russes et de couvrir la gauche de l’armée française, qui était débordée. Porté lui-même par ses grenadiers, il réussit cependant, ayant devant lui plus de 15 000 hommes d’infanterie russe et un régiment de cosaques. Pour rejoindre l’armée, il dut traverser, le lendemain, la ligne des postes ennemis. (Etats des services, dossier Vautré).

57e de ligne.

Point (Jean), lieutenant. A été blessé d’un coup de feu à la bataille d’ Heilsberg après s’être conduit de la manière la plus distinguée. Il conduisit les tirailleurs qu’il commandait, jusque sous les retranchements ennemis, où il fut atteint par un coup de mitraille qui le mit hors de combat.

9e léger.

Rameaux (Antoine-Simon), chef de bataillon. A l’affaire du 14 juin, il reçut l’ordre de passer un ruisseau et d’aller attaquer la position du moulin à vent où était le centre de l’armée russes. Il fait attaquer vigoureusement l’ennemi par son bataillon et reçoit à l’instant deux biscaïens, l’un à la tête, au-dessus de la tempe droite ; l’autre à travers la poitrine, au-dessus du sein droit, et a été extrait au-dessous de l’omoplate.. Proposé au grade d’officier de la Légion d’honneur. Lorsqu’on emporta cet officier du champ de bataille, l’empereur lui adressa la parole et le fit penser par son chirurgien.

Falcou (Guillaume), sous-lieutenant. Le 10 juin, entra un des premiers dans la redoute d’Heilsberg où, après avoir éprouvé la plus vigoureuse résistance de la part des Russes, il se maintint en la défendant avec la plus grande intrépidité ; il ne céda au nombre, dont il fut accablé, que par ses nombreuses blessures ; il reçut à cette affaire, seize coups de baïonnette, deux coups de feu et un coup de sabre. Fait prisonnier de guerre, il fut rendu sur parole d’honneur deux jours après. Promu officier de la Légion d’honneur le 5 juillet 1808, bien que n’étant que lieutenant (Dossier L. H.)

Soldats d’Heilsberg et de Friedland. Bhy652
A suivre...
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