Blessures, maladies
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Blessures, maladies
Blessures, maladies et soins à la Grande Armée
Affections Traitement
Anesthésie Utilisation du laudanum (ou le froid à Eylau).
Cautérisation Au fer rouge.
Coupure (par éclat d’obus) Eau de vie mise sur un linge, le tout placé sur la blessure.
Désarticulation Larrey est spécialiste de l’épaule, Larrey et Blandin de la hanche, Dijon et Hoin du genou.
Dysenterie Elle est guérie par une dose de 6 grains de=’ipécacuana deux ou trois jours de suite, une teinture de rhubarbe et quelques jours de régime blanc. L’eau de riz dans laquelle on fait infuser un peu de cannelle et qu’on aiguise d’un jus de citron ou de bon vin réussit parfaitement ; le quina en teinture vino-aqueuse consolide la guérison.
Extraction des projectiles Avec un tribulcon ou le plus souvent avec des instruments de fortune.
Fièvre Une once de quinquina mêlée à d’autres ingrédients, le tout dissous dans trois verres de vin pris pendant trois matins.
Gale Bains, isolement renouvellement des vêtements. Avec une décoction de feuilles de tabac.
Gangrène Décoction de quina et pansements à l’eau de vie camphrée.
Hémorragie Compression digitale ou ligature.
Hémostase Ligature directe avec des fils cirés ou des fils de plomb.
Maux d’estomac Un mélange de thé, fleur d’oranger, tilleul, violette et quelques gouttes d’éther.
Pansements En priorité avec du linge propre et de la charpie, mais aussi avec des lambeaux de chemise, une cravate, une courroie et même en l’absence d’étoffe…de la mousse, des feuilles, du papier ! En règle générale, tout ce qui a un pouvoir absorbant. A noter que les pansements étaient rarement renouvelés.
Petite vérole Vaccin.
Pourriture d’hôpital Evacuation des blessés.
Purge Un grain d’émétique dans une bouteille de bouillon de poulet ce qui procure douze selles et entraînes fièvre et agitation.
Saignements de nez « Quelques écus froids sur les reins ! » (Mémoires du capitaine Maurice Godet, des tirailleurs de la Jeune Garde.)
Syphilis Bains purgatifs, frictions mercurielles.
Tétanos Névrotomie et amputation ; injection intraveineuse d’extrait gommeux d’opium.
Toux Le matin, 24 grains de jalap dans un verre d’eau tiède, saturé de sucre. Remède utilisé par Percy lui-même.
Transport de blessés Deux fusils portés par deux camarades forment le siège du blessé. En Saxe en 1813, les paysans utilisent des brancards et des brouettes.
Typhus Rien d’efficace.
Sources : Dictionnaire Napoléon de Mr Jean Tulard.
Affections Traitement
Anesthésie Utilisation du laudanum (ou le froid à Eylau).
Cautérisation Au fer rouge.
Coupure (par éclat d’obus) Eau de vie mise sur un linge, le tout placé sur la blessure.
Désarticulation Larrey est spécialiste de l’épaule, Larrey et Blandin de la hanche, Dijon et Hoin du genou.
Dysenterie Elle est guérie par une dose de 6 grains de=’ipécacuana deux ou trois jours de suite, une teinture de rhubarbe et quelques jours de régime blanc. L’eau de riz dans laquelle on fait infuser un peu de cannelle et qu’on aiguise d’un jus de citron ou de bon vin réussit parfaitement ; le quina en teinture vino-aqueuse consolide la guérison.
Extraction des projectiles Avec un tribulcon ou le plus souvent avec des instruments de fortune.
Fièvre Une once de quinquina mêlée à d’autres ingrédients, le tout dissous dans trois verres de vin pris pendant trois matins.
Gale Bains, isolement renouvellement des vêtements. Avec une décoction de feuilles de tabac.
Gangrène Décoction de quina et pansements à l’eau de vie camphrée.
Hémorragie Compression digitale ou ligature.
Hémostase Ligature directe avec des fils cirés ou des fils de plomb.
Maux d’estomac Un mélange de thé, fleur d’oranger, tilleul, violette et quelques gouttes d’éther.
Pansements En priorité avec du linge propre et de la charpie, mais aussi avec des lambeaux de chemise, une cravate, une courroie et même en l’absence d’étoffe…de la mousse, des feuilles, du papier ! En règle générale, tout ce qui a un pouvoir absorbant. A noter que les pansements étaient rarement renouvelés.
Petite vérole Vaccin.
Pourriture d’hôpital Evacuation des blessés.
Purge Un grain d’émétique dans une bouteille de bouillon de poulet ce qui procure douze selles et entraînes fièvre et agitation.
Saignements de nez « Quelques écus froids sur les reins ! » (Mémoires du capitaine Maurice Godet, des tirailleurs de la Jeune Garde.)
Syphilis Bains purgatifs, frictions mercurielles.
Tétanos Névrotomie et amputation ; injection intraveineuse d’extrait gommeux d’opium.
Toux Le matin, 24 grains de jalap dans un verre d’eau tiède, saturé de sucre. Remède utilisé par Percy lui-même.
Transport de blessés Deux fusils portés par deux camarades forment le siège du blessé. En Saxe en 1813, les paysans utilisent des brancards et des brouettes.
Typhus Rien d’efficace.
Sources : Dictionnaire Napoléon de Mr Jean Tulard.
Invité- Invité
Re: Blessures, maladies
Comme dit dans "permis pas permis?" , l'oignon était aussi souvent utilisé pour désinfecter.
Et puis, si on a de la glace, on peut s'en mettre sur la nuque pour empecher les saignements(ce sera p-e utile sur les bivouacs futurs en Russie ou ailleurs...)
Et puis, si on a de la glace, on peut s'en mettre sur la nuque pour empecher les saignements(ce sera p-e utile sur les bivouacs futurs en Russie ou ailleurs...)
Invité- Invité
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