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Fanion de bataillon.
par Invité Mar 7 Juin 2011 - 12:39
Rappel du premier message :
Source : Dictionnaire Bardin.
Sorte de fanion institués à raison de trois par bataillon d'infanterie, en vertu de l'ordonnance de 1788 (12 août).
A partir de cette époque, les fanions prennent de l'importance dans les exercices de l'infanterie, et s'approprient aux alignements de bataillons, conformément aux méthodes de jalonnement prussien, méthodes que Pirsh venait d'importer récemment de Prusse en France.
En général, le poids du fanion n'outre-passait guère sept décagrammes ou une livre et demi. Habituellement, et quand les fanions ne sont pas en service, ils sont confiés à l'adjudant ; il les garde, et il en est responsable.
Dans certains corps, les guides généraux étaient porteurs d'un fanion dont la hampe était assez mince pour pouvoir s'introduire dans le canon du fusil.
Le décret de 1811 (25 décembre) et l'ordre du jour de 1812 (12 février) reconnaissaient par chaque bataillon, hormis au premier, qui était garde-aigle, un fanion que des décrets antérieurs avaient dénommé enseigne.
Le fanion du 2e bataillon était blanc, celui du 3e était rouge, celui du 4e bleu, celui du 5e vert, celui du 6e jaune.
Ces fanions étaient non seulement un instrument tactique, mais aussi une marque distinctive des bataillons et du régiment. C'était l'équivalent d'un drapeau, si ce n'est que la confection en était plus simple et qu'aucun honneur ne leur était rendu.
Une circulaire de 1812 (19 mars) réglait que la hampe de ces fanions aurait deux mètres six cents millimètres, et que sa draperie aurait huit cents millimètres (trente pouces carrés). Ils étaient portés chacun par un sergent-major ; ce porte-fanion était choisi par le colonel, et faisait tout à fait fonction de prote drapeau. Dans ce cas, la garde du fanion ne différait pas de la garde au drapeau.
L'ordonnance de 1815 (3 août) attachait un fanion à chaque bataillon de légion. Cette disposition relative aux fanions a été implicitement abrogée en 1816 par la création des drapeaux de couleur.
A partir de cette époque, les fanions prennent de l'importance dans les exercices de l'infanterie, et s'approprient aux alignements de bataillons, conformément aux méthodes de jalonnement prussien, méthodes que Pirsh venait d'importer récemment de Prusse en France.
En général, le poids du fanion n'outre-passait guère sept décagrammes ou une livre et demi. Habituellement, et quand les fanions ne sont pas en service, ils sont confiés à l'adjudant ; il les garde, et il en est responsable.
Dans certains corps, les guides généraux étaient porteurs d'un fanion dont la hampe était assez mince pour pouvoir s'introduire dans le canon du fusil.
Le décret de 1811 (25 décembre) et l'ordre du jour de 1812 (12 février) reconnaissaient par chaque bataillon, hormis au premier, qui était garde-aigle, un fanion que des décrets antérieurs avaient dénommé enseigne.
Le fanion du 2e bataillon était blanc, celui du 3e était rouge, celui du 4e bleu, celui du 5e vert, celui du 6e jaune.
Ces fanions étaient non seulement un instrument tactique, mais aussi une marque distinctive des bataillons et du régiment. C'était l'équivalent d'un drapeau, si ce n'est que la confection en était plus simple et qu'aucun honneur ne leur était rendu.
Une circulaire de 1812 (19 mars) réglait que la hampe de ces fanions aurait deux mètres six cents millimètres, et que sa draperie aurait huit cents millimètres (trente pouces carrés). Ils étaient portés chacun par un sergent-major ; ce porte-fanion était choisi par le colonel, et faisait tout à fait fonction de prote drapeau. Dans ce cas, la garde du fanion ne différait pas de la garde au drapeau.
L'ordonnance de 1815 (3 août) attachait un fanion à chaque bataillon de légion. Cette disposition relative aux fanions a été implicitement abrogée en 1816 par la création des drapeaux de couleur.
Dans le siècle dernier, l'usage des fanions était général. Les troupes Impériales, Prussiennes, Anglaises et Hollandaises avaient un fanion par compagnie ; il portait l'inscription du bataillon et de la compagnie. Un article de M. de Cessac dans l'Encyclopédie (1785) contient diverses propositions relatives aux formes qu'il conviendrait de donner aux fanions
.Source : Dictionnaire Bardin.
Dernière édition par La Flamme le Ven 10 Juin 2011 - 18:09, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Fanion de bataillon.
par le sergent Mar 31 Jan 2012 - 10:00
Je vois avec plaisir que ca travail sec sur le sujet des fanions .
Comme le president la ecrit nous nous sommes déjà penché sur le sujet. et il me semble que sur notre forum j'avais mis les renseignements.
Il y a au sein des unités trois type d'étendard ,guidon et fanion.
Le drapeau ou encore étendard est delivré au regiment au debut un par Rgt et ensuite un par bataillon
Le guidon c'est pour les escadrons de cavalerie, c'est un modèle d'étendard aux côtes réduites
Pour ce qui est des fanions d'alignement.Il y a les fanion de bataillons avec une hampe de 2 mètres et les fanions d'alignement des divisions (compagnies) montés sur une hampe de plus ou moins 80 cm.
Les fanions d'alignements sont porté lors des revues par les guides généraux hors rangs et le fanions d'alignement sont portés par les sous officiers qui sont les guides de droite et guide de gauches, la hampe du fanion est glissé dans la canon.
Quelques gravures montre ces sous officiers portant des fanions a priori rouge ou pour certain bleu qui arborent que une grenade en son centre.
En guerre les fanions ne sont apriori pas utilisé, le sergent bourgogne a ecrit dans ses memoires que pendant la bataille de Krasnoië il se porte en jalon comme guide générale quelques dizaines de pas en avant du front de bataille et reste -la crosse en l'air- en attendant que son officier lui commande de rentrer dans les rangs( lequel officier est lui parti derriere la troupe assouvir un besoin urgent laissant ces pauvres guides en point de mire de l'artillerie russe ......).
Voila le principal des renseignements que nous avons au sujet des fanions.
Hervé nous dit que les portes fanions defendait le drapeau , c'est faux ce sont les fourriers qui défendent le drapeau, il confond avec les premiers et seconds porte aigle du reglement de bardin pour les regiments de ligne en 1812, ces hommes portaient un pertuisane agrémenté d'une flamme.
En effets la marque GMB design a sorti ces etendard hypotétique pour les fusiliers grenadiers.....
Nous savons que le regiment des fusiliers grenadiers n'avait pas de drapeau puisqu'il dependait administrativement des grenadiers de la garde ..
Donc nous profiterons de l'AG pour travailler sur ce sujet dans les questions divers, ce qui ne nous empêche pas d'en parler avant et apres.
Comme le president la ecrit nous nous sommes déjà penché sur le sujet. et il me semble que sur notre forum j'avais mis les renseignements.
Il y a au sein des unités trois type d'étendard ,guidon et fanion.
Le drapeau ou encore étendard est delivré au regiment au debut un par Rgt et ensuite un par bataillon
Le guidon c'est pour les escadrons de cavalerie, c'est un modèle d'étendard aux côtes réduites
Pour ce qui est des fanions d'alignement.Il y a les fanion de bataillons avec une hampe de 2 mètres et les fanions d'alignement des divisions (compagnies) montés sur une hampe de plus ou moins 80 cm.
Les fanions d'alignements sont porté lors des revues par les guides généraux hors rangs et le fanions d'alignement sont portés par les sous officiers qui sont les guides de droite et guide de gauches, la hampe du fanion est glissé dans la canon.
Quelques gravures montre ces sous officiers portant des fanions a priori rouge ou pour certain bleu qui arborent que une grenade en son centre.
En guerre les fanions ne sont apriori pas utilisé, le sergent bourgogne a ecrit dans ses memoires que pendant la bataille de Krasnoië il se porte en jalon comme guide générale quelques dizaines de pas en avant du front de bataille et reste -la crosse en l'air- en attendant que son officier lui commande de rentrer dans les rangs( lequel officier est lui parti derriere la troupe assouvir un besoin urgent laissant ces pauvres guides en point de mire de l'artillerie russe ......).
Voila le principal des renseignements que nous avons au sujet des fanions.
Hervé nous dit que les portes fanions defendait le drapeau , c'est faux ce sont les fourriers qui défendent le drapeau, il confond avec les premiers et seconds porte aigle du reglement de bardin pour les regiments de ligne en 1812, ces hommes portaient un pertuisane agrémenté d'une flamme.
En effets la marque GMB design a sorti ces etendard hypotétique pour les fusiliers grenadiers.....
Nous savons que le regiment des fusiliers grenadiers n'avait pas de drapeau puisqu'il dependait administrativement des grenadiers de la garde ..
Donc nous profiterons de l'AG pour travailler sur ce sujet dans les questions divers, ce qui ne nous empêche pas d'en parler avant et apres.
Dernière édition par le sergent le Mar 31 Jan 2012 - 21:36, édité 1 fois
le sergent- Sergent des grenadiers
-
Nombre de messages : 2026
Age : 67
Date d'inscription : 15/02/2006
Re: Fanion de bataillon.
par grognardriceys Mar 18 Sep 2012 - 20:03
salut
alors, on en est ou maintenant ?
car je suis sur la fabrication d un fanion pour le 1er grenadiers a pied de la garde
histoire
que je sois dans le bon.....
je vais faire broder les grenades...
merci
patrice
alors, on en est ou maintenant ?
car je suis sur la fabrication d un fanion pour le 1er grenadiers a pied de la garde
histoire
que je sois dans le bon.....
je vais faire broder les grenades...
merci
patrice
grognardriceys-
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