La bataille de Montmirail
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La bataille de Montmirail
11 février 1814.
Victorieux à la Rothière, les Alliés, croyant n'avoir plus rien à craindre de Napoléon, se sépare et marchent sur Paris : l'armée de Silésie (Blücher) par la Marne, l'armée de Bohême (Schwarzenberg) par la Seine.
Tandis que Schwarzenberg n'avance qu'avec circonspection, Blücher, plus ardent et désireux d'entrer le premier dans la capitale, marche d'Arcis sur Epernay. Il espère capturer en passant MacDonald, isolé à Chalons. Mais le maréchal lui échappe ainsi qu'à Yorck et à Sacken, envoyés l'un à Château-Thierry, l'autre à La Ferté sous Jouarre, pour lui couper la route.
Pendant ce temps, Napoléon, s'est replié derrière la Seine, à Nogent, et il a reçu quelques renforts, Marmont revenu de la Rothière par Rosnay et la rive droite de l'Aube, forme sa gauche à Sézanne. De cette position, lEmpereur s'aperçoit de la dispersion de l'armée de Silésie entre Châlons et La Ferté. Laissant Oudinot et Victor pour contenir Schwarzenberg, il enmène Mortier et la Garde et se jette, par la route de Sézanne à Pont-Saint-Esprit, sur le flanc de Blücher, Marmont qui forme maintenant sa droite, écrase le corps d'Olsouviev à Champaubert (10 février) et reste seul sur ce point pour contenir Blücher, tandis que Napoléon se retourne sur Montmirail.
Les plans des antagonistes sont évidemment opposés : Blücher veut concentrer son armée et à cette fin a ordonné à Sacken et à Yorck de rétrograder sur Montmirail, tandis que lui-même avance à Châlons sur Vertus et Etoges. L'Empereur veut, au contraire, empêcher Sacken et Yorck d'atteindre Montmirail : il espère les écraser séparément et revenir ensuite au secours de Marmont.
Dans ce but, il établit son armée à l'ouest de Montmirail, derrière le ravin de Marchais, à cheval sur les deux routes de Château-Thierry et de la Ferté. Sa droite est formée du corps de Mortier, avec la cavalerie dans la plaine, son centre de Ney, et sa gauche de la division Ricard du corps de Marmont.
De leur côté, Sacken est placé perpendiculairement à la route de Paris à Chalons et Yorck à l'extrême gauche, en retrait.
Sacken attaque en fin de matinée, mais commet l'erreur de diriger son action sur le centre français, s'éloignant ainsi d'Yorck au lieu d'essayer de lui donner la main.
Napoléon se tenant sur la défensive, laisse Sacken s'engager à fond. Quand il juge le moment venu, il laisse la division Michel sur la route de Fontenelle, face aux avants gardes prusiennes. Puis il jette sur la gauche de Sacken la division Friant et, dans la plaine, la cavalerie de Grouchy.
Yorck et Sacken étant ainsi séparés, Ney exécute l'attaque décisive et tombe sur le flanc gauche des Russes, qui sont repoussés. Pour échapper à la poursuite, Sacken anbandonne ses équipages et se jette à travers champs, à la recherche d'Yorck, qu'il rejoindra à Château-Thierry, toujours poursuivi par Napoléon.
Sources : Dictionnaire Napoléon de Mr Jean Tulard, article de Jacques Garnier.
Victorieux à la Rothière, les Alliés, croyant n'avoir plus rien à craindre de Napoléon, se sépare et marchent sur Paris : l'armée de Silésie (Blücher) par la Marne, l'armée de Bohême (Schwarzenberg) par la Seine.
Tandis que Schwarzenberg n'avance qu'avec circonspection, Blücher, plus ardent et désireux d'entrer le premier dans la capitale, marche d'Arcis sur Epernay. Il espère capturer en passant MacDonald, isolé à Chalons. Mais le maréchal lui échappe ainsi qu'à Yorck et à Sacken, envoyés l'un à Château-Thierry, l'autre à La Ferté sous Jouarre, pour lui couper la route.
Macdonald
Pendant ce temps, Napoléon, s'est replié derrière la Seine, à Nogent, et il a reçu quelques renforts, Marmont revenu de la Rothière par Rosnay et la rive droite de l'Aube, forme sa gauche à Sézanne. De cette position, lEmpereur s'aperçoit de la dispersion de l'armée de Silésie entre Châlons et La Ferté. Laissant Oudinot et Victor pour contenir Schwarzenberg, il enmène Mortier et la Garde et se jette, par la route de Sézanne à Pont-Saint-Esprit, sur le flanc de Blücher, Marmont qui forme maintenant sa droite, écrase le corps d'Olsouviev à Champaubert (10 février) et reste seul sur ce point pour contenir Blücher, tandis que Napoléon se retourne sur Montmirail.
Marmont
Les plans des antagonistes sont évidemment opposés : Blücher veut concentrer son armée et à cette fin a ordonné à Sacken et à Yorck de rétrograder sur Montmirail, tandis que lui-même avance à Châlons sur Vertus et Etoges. L'Empereur veut, au contraire, empêcher Sacken et Yorck d'atteindre Montmirail : il espère les écraser séparément et revenir ensuite au secours de Marmont.
Dans ce but, il établit son armée à l'ouest de Montmirail, derrière le ravin de Marchais, à cheval sur les deux routes de Château-Thierry et de la Ferté. Sa droite est formée du corps de Mortier, avec la cavalerie dans la plaine, son centre de Ney, et sa gauche de la division Ricard du corps de Marmont.
Mortier
De leur côté, Sacken est placé perpendiculairement à la route de Paris à Chalons et Yorck à l'extrême gauche, en retrait.
Sacken attaque en fin de matinée, mais commet l'erreur de diriger son action sur le centre français, s'éloignant ainsi d'Yorck au lieu d'essayer de lui donner la main.
Napoléon se tenant sur la défensive, laisse Sacken s'engager à fond. Quand il juge le moment venu, il laisse la division Michel sur la route de Fontenelle, face aux avants gardes prusiennes. Puis il jette sur la gauche de Sacken la division Friant et, dans la plaine, la cavalerie de Grouchy.
Yorck et Sacken étant ainsi séparés, Ney exécute l'attaque décisive et tombe sur le flanc gauche des Russes, qui sont repoussés. Pour échapper à la poursuite, Sacken anbandonne ses équipages et se jette à travers champs, à la recherche d'Yorck, qu'il rejoindra à Château-Thierry, toujours poursuivi par Napoléon.
Sources : Dictionnaire Napoléon de Mr Jean Tulard, article de Jacques Garnier.
Invité- Invité
MONTEREAU 1814 WACHAU 1813 PROBESTHEYDA 1813
Bonjour ,
Essayant de reconsituer les batailles de L'Empereur, avec le jeu DBN2
j ai du mal a trouver des cartes précises sur :
MONTEREAU 1814
WACHAU 1813 16 octobre
PROBESTHEYDA 1813 18 octobre (appelée Leipzig plus courament )
Merci d avance
JOHN_MACCLANE
UN NEWBYE SUR DBN 2
UN MARIE LOUISE DANS L EXISTENCE
VIVE L'EMPEREUR QUAND MEME !
Essayant de reconsituer les batailles de L'Empereur, avec le jeu DBN2
j ai du mal a trouver des cartes précises sur :
MONTEREAU 1814
WACHAU 1813 16 octobre
PROBESTHEYDA 1813 18 octobre (appelée Leipzig plus courament )
Merci d avance
JOHN_MACCLANE
UN NEWBYE SUR DBN 2
UN MARIE LOUISE DANS L EXISTENCE
VIVE L'EMPEREUR QUAND MEME !
JOHN_MAC- Invité
EXISTENCE ET REALITE
VOUS AVEZ LA FORCE DE FAIRE VIVRE DE BEUX REVES : PEUT ETRE LES PLUS BEAU REVES QUE LA FRANCE A REELLEMENT VECUE
JOHN_MAC- Invité
Re: La bataille de Montmirail
Tu trouvera peut être ton bonheur sur le site de l'Académie Militaire de West Point.
http://www.dean.usma.edu/history/web03/atlases/atlas%20table%20of%20contents.htm
Bonne bataille.
http://www.dean.usma.edu/history/web03/atlases/atlas%20table%20of%20contents.htm
Bonne bataille.
Dordogne- Grenadier
-
Nombre de messages : 1169
Age : 59
Date d'inscription : 16/02/2005
Re: La bataille de Montmirail
Moi je suis né un 11 février, jour anniversaire de la bataille !! mouahahaha quel bol ^^ 

Invité- Invité

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