Bataille de Friedland (14 juin 1807)

Bataille de Friedland (14 juin 1807) : Après la bataille d’Heilsberg (10 juin 1807), Napoléon poursuit l’armée russe, envoyant Murat en avant-garde vers Königsberg et Lannes vers Friedland, passage obligé des Russes s’ils veulent rejoindre Königsberg. Arrivé le 14 juin 1807, à une heure du matin, à proximité de Friedland, Lannes aperçoit les troupes ennemies en train de traverser l’Alle en direction de Königsberg. Le général russe Bennigsen, sachant qu’il n’a devant lui qu’une avant-garde, fait traverser l’Alle à une partie de ses troupes, laissant le gros de l’armée au repos à Friedland. Mais, le corps de Lannes se renforçant sans cesse, Bennigsen finit par placer jusqu’à 50 000 hommes face aux Français. Vers midi, le gros de l’armée française arrive et Napoléon prépare l’attaque au sud par son aile droite, afin de tenter de s’interposer entre les Russes et les trois ponts dont ils disposent sur l’Alle. C’est Ney qui est chargé de la manœuvre et qui attaque vers 5 heures de l’après-midi. Mais, à son arrivée sur l’Alle, ses forces sont prises de flanc et décimées par l’artillerie ennemie, installée de l’autre côté de la rivière. Napoléon ayant envoyé Victor à la rescousse ainsi que 36 pièces d’artillerie, la gauche russe plie. Une contre-offensive de la garde russe échoue et les canons français incendient les ponts, prenant l’ennemi au piège. Napoléon donne alors le signal de l’offensive au centre et à la gauche. Les Russes refluent, tentent de traverser la rivière et perdent beaucoup d’hommes, noyés. A dix heures et demi du soir, la défaite russe est consommée. La victoire de Friedland est décisive, car elle décide le tsar à négocier.
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