La Garde et sa toilette

Salut à toutes et à tous.

Je sais que beaucoup d'entre vous sont en vacançes ( et je leur souhaite de bien en profiter !!!), mais y a t'il quelqu'un ( ou quelqu'une ...) qui pourrait me renseigner sur la toilette matinale du Grenadier lambda.

- La façon et les moyens de se razer ?
- La façon de cirer et entretenir les cuirs ( chaussures ...)
- La façon d'entretenir les effets vestimentaires ( lavage des taches ...)
- La façon de se laver les dents.
- La façon de se coiffer;
Et toutes ces choses qui sont le quotidien du soldat.

Merci, par avance pour les eventuelles réponses qui me seraient fournies.

Encore une fois bonnes vacançes à tous et prudence sur les routes !!!

Pas d'idée, désolé

Bonjour Yves, je pense pour cela qu´il serait bon de voir une rubrique sur la charte vivante? sauf erreur de ma part.
Mais je suis certain notre bon sergent connait cela :-)

Déja moi je sais que le brossage des dents était une chose très rare à l'époque...

Je pense qu'ils se rasaient en binome, car ils n'avaient pas de glaces. L'important est de faire confiance au camarade. (Ou se venger après, niark).

Pour les dents, chiquer des feuilles du genre menthe, ou mastiquer un bout de bois ou de réglisse pour ceux qui aime.
Ca ne vient pas de sources d'époque, mais de bien avant, donc, il y a de fortes chance que ce soit encore utilisé par nos ancetres sous l'empire.

Vous exposer tout cela d'un jet serait un peu long, déjà notre amis Julio que je salut en passant as raison , au sein même des pelotons certain soldat ce spécialisait comme barbier( et en tirait la pièce pour pouvoir a leur menus dépenses et leur tabac )et rasait les camarades, du savon a barbe , un plat a barbe ou un récipient contenant de l'eau tiède ,un" blaireau", un "coupe chou" et un cuir sont les outils indispensable pour rendre glabre nos héros, ceci dit le fait de ce raser soi même avec le concoure d'un miroir ( cela existe depuis la nuit des temps) et a la hauteur de tous les bélîtres qui s'y mirent et s'admirent.
Pour le nettoyage des dents.... les plus soucieux de leur hygiène ce frotte les dents effectivement avec un morceau de bois et en utilisant du charbon préalablement écrasé et dilué, ou bien comme le raconte le sergent Bourgogne , après le repas il se frotte les dents avec un morceau de biscuit pour " dégraisser les dents".
Pour se coiffer il se coiffent mutuellement pour que le cheveux qui je vous le rappel pour la garde sont coiffés en queue avec une ou deux nattes encadrant la queue, en finale pour rendre plus rigide il insère un morceau de buis, le tout enserré par un rubans noir. La queue et poudrée.
Un dessin d'époque montre des soldats qui s'entraident pour démêler leur longs cheveux a l'aide d'un peigne ( en os , corne, ou bois).
Ceci était tous de même la garantie de leurs succès lors de leurs sorties....
Je passe rapidement sur l'utilisation de gomme ou d'onguent pour lisser les favoris et leur donne rigidité. D'ailleurs le grenadier Schnaps lors de ces interminables ablutions ne manque pas de faire perdurer cette tradition ainsi que votre serviteur mais plus rarement.

En tout cas eux a l'epoque il se mettait pas plein de mousse a raser partout .....

C'est vrai que le savon à barbe mousse moin que celle en bombe, mais c'était blanc quand même ;)

On vois bien mon cher Jullio que tu ne terase pas souvent avec du vrai savon a barbe, je te jure que bien passer energiquement a l'aide d'un blaireau ca peu te tranformer en Pere Noel.

Le premier qui susure quelque chose au sujet du pere Noe... .heu... Morel peu etre, et de son blaireau , je lui fait manger! Pas le blaireau , la boite de savon a barbe.

et le manche peu toujours servir, pour la garde spéciale de la tente de notre bon Sergent Major

Pour les vêtements, le paquetage comprenait un martinet, bien sûr destiné à dépoussiérer, et non à laver.
Pour le lavage, il était recommandé je crois de ne pas laver les tenues de drap, vu le peu de fixation des pigments colorés (surtout le rouge).
D'ailleurs, pour avoir essuyé un grain lors d'un manifestation ( pluie gravement torrentielle), j'ai maintenant des retroussis rôsatres du plus bel effet : le rouge a déteint, et pourtant ce sont des pigments modernes !

Pour se fabriquer un martinet, rien de plus facile : un manche (hêtre, ou même tronçon de manche à balai), un peu réduit en diamètre à une extrémité (à la râpe à bois sur 2 cm environ), et on cloue sur ce rétrécissement des lacets de cuir, ou mieux une pièce de cuir presque entièrement découpée en fines lanières.
Une petite bande de cuir mince clouée par dessus cet assemblage (pour faire propre), le bour du manche arrondi à la râpe, un trou pour y passer un lacet de cuir (plus facile, pour le suspendre), et roulez jeunesse !
Du commencement de la réalisation à la fin, comptez moins d'une demi-heure, si on n'est pas trop habitué.
10 minutes pour les experts...
3 minutes pour les génies un peu plus outillés.

=> Pour les paresseux, ce genre de martinets se trouve aussi dans les magasins d'articles pour chiens, mais ils sont très moches, avec des bouts en plastique... et des manches de couleurs pas possibles !

Pauvres bêtes...

Quant au vrai lavage à l'eau des lainages, je déconseille : en plus de rétrécir, les couleurs vont déteindre : je me demande bien comment ils pouvaient faire à l'époque...
Pour les cotons ou lins, à l'eau bouillante et aux sels de cendre (mais pas à la cendre !), comme le pratiquaient les lavandières attachées aux corps (je ne précise pas lesquels !).
Pour l'armée en route, ça ne devait pas être évident...

Quant au lavage des dents, il ne devait pas en rester beaucoup aux vieilles moustaches : ça limite la chose ! Un bon bain de bouche à la gnôle (la vraie, à 80°) a un sextuple effet :
1) ça désinfecte
2) ça vous change l'haleine !
3) ça réchauffe
4) ça rend optimiste, et même gai, des fois...
5) ça aide à dormir, selon la dose
6) ça fait même parfois voir des trucs qui n'existent pas en vrai !!!

Si si, je l'ai vu faire souvent sur les bivouacs, j'vous jure !

Amitiés.

LB
3)

J'ai récuperé, il y a peu, un blaireau, une boite de savon à raser, la petite ecuelle qui va bien et un bout de cuir. Il me manque, avant que de me raser (... ou me trancher la gorge, si j'ai abusé de la gnôle... ! ), le fameux coupe-choux.

Bien évidement, je ne désépere pas de m'en procurer un sous peu !

Merci à tous pour ces précieux renseignements .

Disponible sur toutes les bonnes brocantes, pour une bouchée de pain...
A réaffuter, bien sûr, et c'est là que le petit coup de poignet sur la bande de cuir doit se travailler !
Ca entraîne pour le coup de poignet sur le menton ensuite : c'est que c'est dangereux, ces trucs-là...
Je n'ai pas encore été fichu de me raser sans me couper le chou.
D'où son nom, je suppose ?
Courage, nous vaincrons !

Amitiés.

LB

Aîe ! Aîe ! Je vais prendre des actions dans le sparadrap.

Pour le rasage, je sais qu'au moyen-age on utilise un couteau (de mer, le coquillage donc) que lon rend tranchant sur l'un des deux côtés, mais je ne saurait dire (une fois!) si cette technique est encore utilisée post-révolution ou si on utilise plutôt des rasoirs en métal.

Jai fais exactement cela 5 Euro le coupe choux et jai demandé a un cousin en Bretagne qui etait barbier de me faire voir comment faire et je me rase avec de temps en temps mais le resultat n'est pas si bien et pourtant jai le coup de mains pour affûter les couteaux.

Pour le rasage demande à Alain il a une technique à la bougie

Ouais ! Et Rambo, avec un bazooka !

Bien sûr, après, bonjour " le feu du rasage " ...

la cire chaude c pas mal, non plus.

moi j'ai un blaireau avec un savon et un rasoir, mais faut pas se louper sinon on a le sourire à vie!

La cire cela mal je reste avec mon coupe choux merci bien