Recrutement dans la Garde
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Recrutement dans la Garde
De juin à fin décembre (de messidor an XII à nivôse an XIII) .
Il était fait à chaque régiment d'infanterie, de cavalerie, d'artillerie à pied et à cheval de l'arme, et par chaque bataillon du train, une liste de six sous-officiers ou soldats susceptibles d'être appelés à faire partie de la Garde, au fur et à mesure des besoins que les corps éprouvaient.
Les conditions à remplir pour être compris dans ces listes étaient :
Pour les régiments de dragons et de chasseurs, six ans de service au moins, et deux campagnes ; taille de 1 mètre 733 millimètres (5 pieds 4 pouces).
Pour les régiments de hussards, même temps de service, ; et taille de 1 mètre 705 millimètres (5 pieds 3 pouces).
Pour les régiments de carabiniers, cuirassiers, artillerie à pied et à cheval, même temps de service, et taille de 1 mètre 760 millimètres (5 pieds 5 pouces).
Pour les régiments d'infanterie de ligne et d'infanterie légère, cinq ans de service et deux campagnes ; taille de 1 mètre 760 millimètres (5 pieds 5 pouces).
Pour les bataillons du train, même temps de service, et taille de 1 mètre 678 millimètres au moins (5 pieds 2 pouces).
Les sujets devaient s'être constamment distingués par par leur conduite morale et militaire.
La formation de ces listes appartenaient aux chefs de corps ; leur choix devaient porter sur tous les hommes, qu'ils fussent présents au corps ou qu'ils en fussent détachés. Aucun chef de corps, disait le décret, ne pourra se refuser à porter des sous-officiers sur cette liste, sous prétexte qu'en entrant dans la Garde ils sont obligés de renoncer à leur grade, parce que, si ces sous-officiers sont dans le cas d'en faire momentanément le sacrifice, ils auront bientôt obtenu dans cette troupe d'élite, s'ils s'y conduisent bien, un avancement qui les dédommagera.
Conformément aux intentions de l'Empereur, on présentait ces listes aux inspecteurs généraux d'armes, et, à leur défaut, aux généraux commandant les départements, chargés de passer la revue des hommes désignés, et d'approuver définitivement les listes sur lesquelles ils étaient portés, en certifiant, sur le rapport des chefs, à l'égard des candidats qui appartenaient aux bataillons ou aux escadrons éloignés, qu'ils avaient toutes les qualités requises.
Ces listes étaient formées en double expédition : elles indiquaient les noms et prénoms des sujets, leur grade, âge, taille, lieu de naissance et le département ; le domicile, et la profession qu'ils exerçaient avant d'entrer au service, et enfin la profession de leurs parents ; ces listes contenaient, en outre, le détail des services et campagnes des candidats.
Après qu'elles avaient été approuvées par les inspecteurs généraux de l'armée, ou par les généraux commandants les départements, on expédiait ces listes au ministre de la guerre, et on lui adressait ensuite, dans un bref délai, l'état des mutations qui pouvaient être survenues parmi les hommes désignés.
Les militaires choisis pour entrer dans la Garde restaient à leurs corps, où ils continuaient leur service jusqu'à ce que le ministre de la guerre prescrivît de les diriger sur Paris pour y être enrégimentés.
Tiré du livre de Marco de Saint-Hilaire : Histoire de la Garde Impériale
Il était fait à chaque régiment d'infanterie, de cavalerie, d'artillerie à pied et à cheval de l'arme, et par chaque bataillon du train, une liste de six sous-officiers ou soldats susceptibles d'être appelés à faire partie de la Garde, au fur et à mesure des besoins que les corps éprouvaient.
Les conditions à remplir pour être compris dans ces listes étaient :
Pour les régiments de dragons et de chasseurs, six ans de service au moins, et deux campagnes ; taille de 1 mètre 733 millimètres (5 pieds 4 pouces).
Pour les régiments de hussards, même temps de service, ; et taille de 1 mètre 705 millimètres (5 pieds 3 pouces).
Pour les régiments de carabiniers, cuirassiers, artillerie à pied et à cheval, même temps de service, et taille de 1 mètre 760 millimètres (5 pieds 5 pouces).
Pour les régiments d'infanterie de ligne et d'infanterie légère, cinq ans de service et deux campagnes ; taille de 1 mètre 760 millimètres (5 pieds 5 pouces).
Pour les bataillons du train, même temps de service, et taille de 1 mètre 678 millimètres au moins (5 pieds 2 pouces).
Les sujets devaient s'être constamment distingués par par leur conduite morale et militaire.
La formation de ces listes appartenaient aux chefs de corps ; leur choix devaient porter sur tous les hommes, qu'ils fussent présents au corps ou qu'ils en fussent détachés. Aucun chef de corps, disait le décret, ne pourra se refuser à porter des sous-officiers sur cette liste, sous prétexte qu'en entrant dans la Garde ils sont obligés de renoncer à leur grade, parce que, si ces sous-officiers sont dans le cas d'en faire momentanément le sacrifice, ils auront bientôt obtenu dans cette troupe d'élite, s'ils s'y conduisent bien, un avancement qui les dédommagera.
Conformément aux intentions de l'Empereur, on présentait ces listes aux inspecteurs généraux d'armes, et, à leur défaut, aux généraux commandant les départements, chargés de passer la revue des hommes désignés, et d'approuver définitivement les listes sur lesquelles ils étaient portés, en certifiant, sur le rapport des chefs, à l'égard des candidats qui appartenaient aux bataillons ou aux escadrons éloignés, qu'ils avaient toutes les qualités requises.
Ces listes étaient formées en double expédition : elles indiquaient les noms et prénoms des sujets, leur grade, âge, taille, lieu de naissance et le département ; le domicile, et la profession qu'ils exerçaient avant d'entrer au service, et enfin la profession de leurs parents ; ces listes contenaient, en outre, le détail des services et campagnes des candidats.
Après qu'elles avaient été approuvées par les inspecteurs généraux de l'armée, ou par les généraux commandants les départements, on expédiait ces listes au ministre de la guerre, et on lui adressait ensuite, dans un bref délai, l'état des mutations qui pouvaient être survenues parmi les hommes désignés.
Les militaires choisis pour entrer dans la Garde restaient à leurs corps, où ils continuaient leur service jusqu'à ce que le ministre de la guerre prescrivît de les diriger sur Paris pour y être enrégimentés.
Tiré du livre de Marco de Saint-Hilaire : Histoire de la Garde Impériale
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